Imaginez, que moins de 10 % des habitants du monde ont eu le privilège de s'élever au-dessus des nuages, de voyager au-delà des horizons, à bord d'un avion;. Fascinant, n'est-ce pas ? Mais, accrochez-vous bien, car cette médaille d'or de l'exploration a un revers bien moins reluisant. Oui, car pendant que quelques-uns s'envolent vers de nouvelles aventures, la majorité, ces non-voyageurs, restent ancrés sur terre, subissant de plein fouet les conséquences d'une crise climatique qui ne cesse de s'aggraver.
75% des vols sont uniquement pour les loisirs
Ces conséquences, ne se limitent pas à un simple réchauffement de notre belle planète. Non, elles s'infiltrent dans le quotidien des populations les plus vulnérables, celles des pays appauvris, qui, ironie du sort, sont celles qui ont le moins contribué à ce chaos environnemental.
Elles subissent l'accaparement des terres, les nuisances sonores incessantes et une myriade de problèmes de santé liés à l'expansion sans fin des aéroports.
90% de la population mondiale n'a jamais prit l'avion
Maintenant, parlons chiffres, car oui, le diable se cache dans les détails !
L'empreinte carbone moyenne d'un Français ? Environ 10 tonnes de CO2 équivalent par an. Et l'objectif, vous demandez-vous ? Le réduire drastiquement à 2 tonnes. Un défi colossal, certes, mais pas insurmontable ! Chaque action compte, chaque effort pour réduire notre empreinte carbone est un pas vers un avenir plus durable. N'oublions jamais : aucune pollution n'est trop petite pour être ignorée, aucun geste n'est insignifiant.
Et pourtant, malgré l'urgence climatique, la majorité des Français prennent l'avion au moins une fois par an. Une lueur d'espoir se profile cependant à l'horizon : selon l'Ademe, la tendance est à la hausse pour ceux qui choisissent de garder les pieds sur terre pour leurs loisirs, passant de 36 à 56 % en seulement cinq ans. Un changement de comportement qui, espérons-le, nous mènera vers un futur où le voyage n'aura pas pour prix le sacrifice de notre planète.